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Doyenné de Plouay
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1) visitez le site des évêques de France sur :
quelques nouvelles récentes :
![]() Première
encyclique de Benoît XVI : "Deus caritas est" Le pape a donné des clés de lecture de
l’encyclique au cours de la rencontre internationale qui s’est terminée à
Rome, mardi 24 janvier 2006.
Elle était organisée par le Conseil pontifical
Cor Unum sur la spécificité de l’action caritative. ![]() ![]() Journée mondiale
des communications sociales ![]() L’Europe : enjeux
politiques et culturels ------------------------------------------------------------------------------------------------------- l'office catholique des handicapés communique : ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 2) Découvrez aussi le site du diocèse de Vannes : http://catholique-vannes.cef.fr/ par exemple les voeux de Mgr Centène le samedi 14 janvier 2006 :
Texte prononcé par Monseigneur Raymond CENTENE, Evêque de Vannes lors de la cérémonie des vœux du Diocèse à l'Evêque -en réponse au texte prononcé préalablement par Mgr Mahuas, doyen du chapitre- Monseigneur, Je vous remercie au nom de toute cette assemblée pour le florilège que vous venez de me donner, en nous présentant quelques-unes des figures de ceux qui m'ont précédé à la tête de l'Eglise de Vannes, depuis ses origines, jusqu'à mes prédécesseurs les plus immédiats. Je l'ai dit dans la 1ère interview que j'ai donnée à la revue diocésaine au lendemain de ma nomination : « dire que l'on est le 103ème évêque c'est dire qu'une longue histoire nous a précédés, une Histoire Sainte écrite dans la vie des générations d'hommes et de femmes qui se sont succédés sur cette terre de Bretagne et dont nous sommes les héritiers. Merci de nous avoir rappelé cette histoire et de nous avoir présenté cette chaîne dont je suis devenu un maillon. Cette histoire, vous l'avez montré, elle est faite de héros et de lâches, de pécheurs et de saints. Cette chaîne, elle est composée de maillons forts et de maillons faibles. C'est la loi de l'incarnation. C'est le risque que Dieu a voulu prendre en confiant à des hommes l'intendance de ses mystères. L'étude de l'histoire ne consiste pas seulement à se tourner vers le passé pour en scruter les arcanes dans un souci d'érudition. Elle nous permet de comprendre le présent et de préparer l'avenir, non pas en ce sens que l'histoire serait un éternel recommencement, mais parce que l'histoire nous constitue. La lecture de la Bible nous fait découvrir que l'Histoire Sainte est l'archétype de l'histoire générale de l'humanité et de toute existence personnelle. Les progrès de l'humanité comme le progrès personnel de chacun d'entre nous se constitue de manière empirique en tirant les leçons de l'Histoire, en assimilant les expériences positives et en écartant celles qui ne le sont pas. C'est dans cette perspective, que, quelques jours avant Noël, dans le discours qu'il adressait à la Curie Romaine, le pape Benoît XVI, évoquant le Concile Vatican II à l'occasion du 40ème anniversaire de sa clôture opposait à l'herméneutique de la rupture, l'herméneutique du développement et de la réforme : « L'Eglise constitue un unique sujet qui se développe à travers les âges.
Dans une perspective plus terre à terre, mais non moins pédagogique, la connaissance de l'histoire nous permet de relativiser le présent, non seulement parce qu'elle nous donne des clés de lecture qui nous permettent de l'expliquer, mais encore parce qu'elle nous fait comprendre qu'on est jamais aussi heureux ni aussi malheureux qu'on le croit. Le sage sait qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Les problèmes qui constituent la toile de fond de l'époque actuelle, les problèmes liés à l'insécurité, à la sécularisation, à la déchristianisation, à la perte de sens, à la nécessité impérieuse d'évangéliser, ne sont pas des problèmes nouveaux ; ils se sont déjà posés par le passé avec une acuité parfois plus grande encore qu'aujourd'hui. Cette certitude ne doit pas nous pousser à l'attentisme car l'Histoire fait de nous des acteurs et nous savons qu'elle nous jugera sévèrement. Elle est donc un précieux ressort pour nous pousser à prendre nos responsabilités et pour nous engager avec énergie dans la préparation de l'avenir. Enfin, l'histoire est une formidable maîtresse d'espérance, parce qu'elle nous apprend que rien n'est jamais perdu ; parce qu'elle nous familiarise avec ses volte-face surprenantes et inattendues, parce qu'elle nous donne de voir de jeunes pousses devenir des arbres immenses, mais surtout parce qu'elle est la page blanche sur laquelle Dieu écrit son projet, le théâtre dans lequel agit la souveraine liberté de la grâce. Voilà pourquoi, Monseigneur, je voulais vous remercier de m'avoir accueilli pour ces premiers voeux par un récit récapitulatif de l'histoire du diocèse.
Ce Diocèse, je commence à peine à appréhender les contours de sa réalité, avec ses forces et ses faiblesses, ses fragilités et ses raisons d'espérance. En dépit de la spécificité bretonne, en dépit de ses forces vives et du dynamisme que j'ai plusieurs fois souligné avec joie, le champ dans lequel nous devons travailler ensemble n'échappe pas à la tendance générale des sociétés occidentales. Il est marqué par les stigmates de la déchristianisation, comme si toute une génération, marquée par le relativisme ambiant, avait été frappée d'amnésie à l'égard de ses racines chrétiennes, était oublieuse du Dieu qui appelle à l'existence et qui maintient dans l'être. Si nous devons être audacieux dans l'annonce de l'Evangile, ce n'est pas dans le but - louable en soi - de faire de l'Eglise une boutique qui tourne ; c'est parce que nous sommes dépositaires de la seule espérance susceptible de donner sens à la vie, de la seule force capable de s'opposer à la culture de mort : la force de la résurrection. Déplorer la déchristianisation, ce n'est pas regretter je ne sais quelle perte d'influence de l'Eglise sur la société civile, c'est prendre conscience que la mort de Dieu dans les coeurs entraîne la mort de l'humanité dans les consciences.
Après la mort de Dieu, la mort de l'homme. C'est dans ce sens que nous pourrions interpréter la célèbre citation attribuée à André Malraux : « Le 21ème siècle sera religieux ou le ne sera pas ». Le Christ, par son incarnation, nous donne la plus haute image de l'homme, il nous révèle son insurpassable grandeur. Méconnaître le Christ, son mystère et sa doctrine, c'est renoncer à la racine et aux fondements de l'humanisme, c'est obérer gravement l'avenir de l'humanité. N'allons surtout pas croire que l'évocation de ces risques est une figure de style, ni qu'ils concernent un futur hypothétique, ni qu'ils menacent un pays lointain. Les conséquences déshumanisantes de la déchristianisation, les effets de la perte du sens qui en découlent sont une des composantes bien réelles du champ dans lequel ensemble nous devons travailler. Ils agissent déjà comme un ferment délétère sur l'espérance qui devrait être, par nature, l'apanage de la jeunesse. Savez-vous que dans ce beau département du Morbihan où 50 % des enfants sont scolarisés dans l'enseignement catholique, où l'on enregistre près de 88 % de réussite au baccalauréat, où la population est homogène, 7 jeunes sur 10 sont dépendants du cannabis... Toute une génération ! Savez-vous que dans ce beau département du Morbihan où les routes sont pourtant si larges, 60 % des accidents mortels de la circulation qui impliquent des jeunes sont dûs au mélange de la drogue et de l'alcool ! C'est dans ce champ que notre Eglise doit témoigner de son espérance. Aussi, mes voeux, en ce début d'année, voudraient prendre l'allure d'un appel à la mobilisation générale en faveur de la défense de la Vie dans toutes ses dimensions, sous tous ses aspects et à tous ses stades. S'il faut que « la génération à venir Le connaisse » c'est pour que la génération à venir vive ! Les pouvoirs publics peuvent bien s'employer à atténuer les effets du désarroi et du mal de vivre de la jeunesse - ils le font d'ailleurs avec une détermination à laquelle il nous faut rendre hommage - mais seule l'annonce de l'Evangile de la Vie peut en soigner les causes. Seule la rencontre avec le Christ libérateur peut arracher à l'esclavage du péché et de la mort. Notre ardeur à l'ouvrage peut s'appuyer sur la certitude que le Christ n'est pas une option possible mais qu' Il est le seul Sauveur et que sa connaissance est vitale. Mon 2ème voeu est que, face à l'urgence et à l'ampleur de la tâche qui est la nôtre, nous sachions faire taire nos divergences de second ordre pour avancer dans l'unité. - " Seigneur, nous avons rencontré quelqu'un qui chassait les démons en ton nom et nous avons voulu le chasser parce qu'il n'est pas des nôtres" - "Vous n'auriez pas dû ! Celui qui n'est pas contre moi est avec moi." !
A ces voeux de portée générale, je voudrais adresser à chacune et de chacun d'entre vous ainsi qu'à vos familles mes souhaits de bonheur, de santé, de prospérité, de réussite dans toutes vos entreprises. Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage et qu'Il vous comble de sa joie et de sa paix. --------------------------------------------------------------------------------------------------- 3) et des nouvelles de Plouay... A propos de la récupérations des journaux et revues sur notre doyenné de Plouay : 5 tonnes 800 ont déjà été livrées ! Nous continuons donc la récupération ! mais comme le local de stockage va être démoli, merci de prévoir ce stockage chez vous quelques temps ... -------------------------------------------------------------------------- février 2006 : Messes Mensuelles : Dans les quatre paroisses, nous portons dans la prière tous les défunts des 12 derniers mois, - les 1ers dimanches à Plouay, Calan et Inguiniel, -- le 2è dimanche à Lanvaudan, Plouay : Morgane Duplenne, Pierre le Diodic, Joseph Mentec, Pierre-Yves Le Rouzau, Louis Le Cotonnec, Hélène Lomenech, Emile Cornu (oct.) Jeanne-Marie Le Hein, Julien Lavollé (Nov), Décembre ?Thérèse Pourrias, Louis Carré, Augustine Guennec, Yvonne Louboutin, Jeanne Laffont (Jan.) Inguiniel : Maria Joubaud, Joseph Le Fur, Jean Le Mestrallan Maria Le Stunff, Marie Reine Le Gal, (juillet) Lucien Hellégouarch, Maria Churie, (août) Robert Le Mar (nov), Aline Cado (déc.), Yvette Le Beller, Elisa Ihuel (Jan.) Calan : Germaine Le Doussal (mai), Marian Weber (déc.) Lanvaudan : Albert Le Danvic (déc) Lucie Le Stanguennec (Mars) François Louis Ropers, Mie Françoise Le Brizoual (avril) Mie-Thérèse Le Cavil, (mai) Michel Le Mouillour, Bernadette Ropers (juin) Louis Le Troëdec (août) Alphonse Le Trudet (nov), Jean Le Garrec (déc.)
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